L'Université de Picardie Jules Verne et REVERT

L'Université de Picardie Jules Verne est une université pluridisciplinaire créée en 1969 et accueille 30 000 étudiants. Elle compte 35 unités de recherche et environ 800 chercheurs. Plus spécifiquement, les objectifs du laboratoire CHIMERE sont de personnaliser le diagnostic et l'approche thérapeutique de la chirurgie de la tête et du cou ; et la caractérisation morphologique et fonctionnelle des pathologies de l'extrémité céphalique.

BIOFLOW Image, qui est partie prenante du projet REVERT, est une branche de CHIMERE, visant à modéliser efficacement les flux de sang et de LCR. Il s'appuie sur les possibilités fonctionnelles de l'imagerie par résonance magnétique pour fournir de nouvelles informations sur la physiologie des flux et mieux diagnostiquer et gérer les pathologies associées. Les chercheurs développent de nouvelles méthodes de reconstruction et d'analyse des images médicales.

Dans le cadre du projet, l'UPJV construira un modèle numérique dédié à l'interaction des fluides dans le système crânien à partir de nouvelles mesures, débit et pression intracrânienne, obtenues dans le cadre du projet. Ce groupe a dirigé 3 doctorants dans ce domaine au cours des 10 dernières années, et mène actuellement un projet de recherche sur l'interaction des fluides dans le système crânien, et mène actuellement un projet de recherche national intitulé : Modèles numériques humain et animal du système cranio-spinal – HANUMAN."

Selon Dr Olivier Balédent, responsable scientifique pour REVERT: 

De nombreuses pathologies cérébrales ont pour origine ou conséquence des altérations de la dynamique des fluides cérébraux. Certaines d'entre elles, comme les hydrocéphalies, ne sont pas encore complètement comprises.

Avec l'arrivée de l'IRM en contraste de phase à Amiens à la fin des années 1990, nous avons montré qu'il est possible de quantifier les écoulements des liquides cérébraux et ainsi de mieux comprendre les différentes hydrocéphalies.
De l'autre coté de la Manche une approche différente se fait par l'étude de la pression intracrânienne.
Néanmoins ni les uns ni les autres comprenons complétement cette pathologie complexe.

Nous savons par les lois ancestrales de la physique et de la physiologie que les dynamiques des flux de liquides et de leurs pressions cérébrales sont liées. C'est donc tout naturellement que nos longues discussions Amiéno-Cambridgiennes aboutissent à combiner ces deux approches complémentaires et à proposer un nouveau modèle de simulation numérique de la dynamique cérébrale. Les résultats inédits que nous obtiendrons pour la première fois seront des atouts précieux pour diagnostiquer, le plus précisément et précocement, les patients et leur apporter les meilleures chances de guérison ou d'amélioration de leur état clinique.

"Comprendre le mécanisme des dynamiques cérébrales, c'est déjà commencer à comprendre leurs potentielles physiopathologies.

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